Corde & bondage : esthétique et sécurité

Le bondage à la corde conjugue esthétique, posture et conscience corporelle. La priorité absolue : sécurité nerveuse, circulation et libération rapide.

Choisir sa corde

• Coton : doux, peu glissant, bon pour débuter.
• Chanvre/jute : traditionnel, tient le nœud, texture sensuelle, demande entretien.
• Nylon : très lisse, coulisse bien, attention au glissement des nœuds.
• Diamètre : 5–6 mm (polyvalent) ; longueur : écheveaux de 7–8 m & 10–12 m.

Principes de sécurité

• Deux doigts sous la corde = marge pour la circulation.
• Éviter les zones nerveuses : canal cubital (coude interne), canal carpien (poignet), aisselles, cou.
• Pas de suspension sans formation sérieuse et matériel certifié.
• Ciseaux de sécurité accessibles ; brins finaux défaisables d’un geste.

Attaches de base (à apprendre)

• Monocolonne (poignet/cheville) avec nœud de sécurité.
• Bicolonne (deux poignets/chevilles) avec espace contrôlé.
• Écartement doux : corde à la taille, relais vers poignets.

Esthétique & confort

• Répartir la pression avec des bandes larges (2–3 tours plats plutôt qu’un serrage fin).
• Aligner les brins, éviter les torsions et “cordes croisées” qui cisaillent la peau.
• Jouer le contraste : zones serrées vs zones libres, textures vs peau nue.

Signaux d’alerte

• Engourdissement, fourmillement, mains/fingers froids = desserrer/retirer immédiatement.
• Douleur vive, “décharge électrique” = nerf comprimé → stop.
• Respiration difficile, vertige, tremblement = pause, ancrage, eau.

Aftercare

• Massages légers sur les zones marquées, hydratation, couverture.
• Débrief : quel nœud/posture a plu, où ajuster la prochaine fois.